Critique du livre Protegor
Protegor, ça sonne un peu comme Terminator. Mais ne vous laissez pas impressionner, on ne va pas faire de vous des robocops ! Vous n’avez pas fait d’erreur, ici on cause encore et pour toujours Montagne, Voyages et Outdoor… Par contre, on dit souvent « Qui veut aller loin ménage sa monture », on devrait également rajouter « Qui veux voyager en paix doit prendre en compte la protection de son intégrité physique »… Si vis pacem, para praesidium*
Chronique commise par jyhes le 02-05-2008
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Auteur : G. Morel & F Bouammache Editeur : Amphora Catégorie : Au delà des sentiers battus Edition 2008 - 288 pages - 22 € 90 € | |
Voici le type même de bouquin dans lequel on n’entre pas spontanément : un titre un peu heuheum, une couverture limite racoleuse… Et puis très vite, les auteurs déculpabilisent le lecteur. Non, ce n’est pas sale d’anticiper et se préparer à se défendre… Le propos est sérieux et son traitement très responsable. On y découvre ou révise les fondamentaux pour ne pas se faire plumer dans une mégalopole, pour parer à une agression, pour gérer au mieux une situation de crise ou un milieu urbain hostile.
Incitation récurrente et toujours très pertinente à mettre au crédit des auteurs : la meilleure défense n’est pas forcément l’attaque, mais bien la fuite !
Vous l’aurez compris, même si la thématique de l’ouvrage est plutôt atypique dans nos colonnes, nous avons apprécié et vous recommandons vivement sa lecture, pour son contenu sérieux, crédible, modéré et 100% pratique… Lors d’un trek, le danger ne vient pas du yack croisé en fond de vallée, mais bien de la faune urbaine de la ville de départ.
Un ouvrage aux antipodes de la paranoïa, juste une bonne piqure de lucidité ! A acheter en même temps que le Guide du Routard ;-)
Si vous souhaitez prolonger la réflexion sur le sujet, nous vous invitons à lire les récits de Mike Horn (en particulier « latitude zéro ») où ce gaillard montre en toute clairvoyance comment il intègre dans ses belles et fortes aventures le danger et les moyens de s’en prémunir…
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* Digression de l’adage romain orignal « Si vis pacem, para bellum », reprit par les auteurs. Le terme « guerre » a été substitué à celui de « protection » ou « défense », plus en phase avec notre approche, mais c’est la même idée qui prévaut !
