La voix des eaux

Les homophonies sont à la langue ce que les variants COVID sont aux tests.

Une petite taquinerie pour se rappeler que derrière un mot peuvent se cacher plusieurs maux...

Il y a la « voix », la « voie » et tout ce qui se « voit » (ou bien non).

C’est un peu l’enjeu de ce très beau (et grand) livre.

Chapitre est ici donné à l’eau en général et dans le Valais en particulier.

Dans tous ses états, et en tout temps.

Géographie et histoire. Nature et humanité. Onirisme et pédagogie.

Visible et invisible. CQFD.

Très bonne magie.

NB1 : Si l’on pousse le bouchon de l’homophonie plus loin dans le lac deeee G’nèèèèève, on pourrait ajouter à la liste, pour faire honneur à l’ouvrage : « whaou » !

NB2 : Et en dérivant vers les idiomes (+ encore ici), il est d’usage d’accoler dans ce grand-petit pays « voir » après un verbe à l’impératif.

Alors concluons : « lis-voir cette merveille » !

[Claude BERNHARD  - Slatkine, 2020 - 192 pages - Chez tous les libraires, pour la (presque) modique somme de +/- 45€00 - Et s'il ne l'est pas (WTF, changez de libraire !) : code pour commander = 9782832110126]