Critique du livre La bonne cuisine dauphinoise
Il paraitrait que la force d’une armée est inversement proportionnelle à la qualité de sa « ration du soldat ». ‘Faut voir*…
Par contre, il est certain que la force d’une cordée est inversement proportionnelle au nombre de beurk-barres portée le sac à dos !
Ô bordel, que la malbouffe débèquetée ici ou là aux relais, aux croisements de sentiers, voire en refuge soit maudite pendant 35 générations !
Chronique commise par jyhes le 13-10-2016
Auteur : Luce EMERIEUD & Marie-Paule ROC Editeur : Glénat Catégorie : Cuisine, recettes, gastronomie, bien manger et boire... ISBN : 9782344013793 Edition 2016 - 96 pages - 15 € € |
Dire que la cuisine dauphinoise est gouleyante revient à considérer que siffler un godet cul-sec de Chartreuse réchauffe cœur et gosier (voire les fesses si on est assis sur de l’herbe mouillée, ce qui n’est pas si rare à l’occasion d’un pique-nique en dite Chartreuse)…
Bref, on tient non pas un ouvrage culinaire de plus en moins sur la gastronomie dauphinoise (si vous n’êtes pas très au clair sur « Le Dauphiné », voici un sérieux article pour se maintenir à niveau), mais bien plutôt un grimoire mitonné aux petits oignons, disons gratiné à la crème fraiche épaisse et non pasteurisée.
Monchu, refuse l’insipide (et moins de 1000 Kcal par bouchée). Mange dauphinois !
En prime, les aquarelles sont très digestes et bienvenues. Ce qui ne gâche rien.
Burp (et hips aussi).
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* http://www.topito.com/top-photos-rations-armee-monde-la-guerre-ca-creuse-mon-petit-pote