Critique du livre Bêtes de course - Comment le règne animal m'a appris l'endurance

Un battement d’ailes de papillon pourrait provoquer une tornade…

Une tranche de pangolin imposerait à l’Humanité une distanciation éternelle…

L’homme est un loup pour lui et les autres. S’il ne se distancie pas de sa bestialité, il reste juste un animal de plus (et peut-être bientôt, de moins).

Chronique commise par jyhes le 14-07-2020

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Bernd HEINRICH

Editeur : Guérin

Catégorie : Théorie, pratique > Connaissance du milieu naturel

ISBN : 9782352213031

Edition 2020 - 280 pages - 25 € €

C’est l’histoire d’un homme qui murmurait à l’oreille de tous les animaux.

En les écoutant, il s’apprend.

Et s’éprend à l’occasion de records d’ultramarathons, sur pistes et routes, beurre et argent du beurre.

Le sourire de la crémière lui est justement offert par l’animal.

Par son savoir zoologiste, mi scientifique, mi empirique, l’auteur explique ce qui contribue à la gagne pour chaque maillon de la chaine alimentaire.

Et si l’on demeure aujourd’hui à la pointe sommitale, c’est aussi et surtout parce que nous avons su regarder comme cela se passait bien, juste en dessous.

C’est le sens de ce livre. Et c’est ce que livre ce gaillard. Comprendre et apprendre la nature, pour perdurer, se distancier, et accessoirement gagner.

Et il y a peut-être cet entre-ligne : si l’humain se coupe de la nature, en plus de ne pas gagner, il crève…

Notre humanité n’est pas encore totalement morte. Mais n’est plus totalement vivante.

Lecture optimiste bienvenue.

 

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