Trail, courir les îles

« Il est incroyable de voir comme le peuple coureur, dès qu'il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté foulée qu'il lui est impossible de se réveiller pour la se reconquérir : il sert sue si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté contemplation mais bien gagné sa servitude dépendance. »

[librement inspiré du « discours de la servitude volontaire », Etienne de LA BOETIE]

A l’instar du sketch des Inconnus, il y a deux sortes de traileurs.

Y’a le traileur, quand il voit une sente, il la sue.

Et Y'a le traileur, quand il voit une sente, il la sublime…

C’est l’enjeu de ce beau libre.

Loin des heumheum parcours aseptisés de stations mi-montagne en mal de pigeons sportifs.

Ici, c’est l’hymne aux grands espaces, à la liberté, la responsabilité et toutes ces sortes de choses de l’ancienne vie d’avant le COVID et des empêcheurs de s’évader en paix.

Hypophyse stimulée par l’onirisme.

Mens sana in corpore blablalbla.

Juste parfait.

Rompez, vous pouvez courir les îles.

[Marie-Hélène PATUREL & MONTICO - Glénat, 2020 - 160 pages - Chez tous les libraires, pour la modique somme de 35.50 € - Et s'il ne l'est pas (WTF, changez de libraire !) : code pour commander = 9782344043851]