Critique du livre Le sur-vivant
Accrochez-vous au sabre laser, je désactive les neurones !
En effet, il semblerait qu’un nombre substantiel de congénères - oscillant du quadra dit « équilibré » au neuj’ de la génération suivante sensée reprendre le flambeau - s’adonne aux joies des rituels du « Jediisme ».
Ce Jediisme serait un « nouveau mouvement religieux non-théiste, non-organisé basé sur les enseignements philosophiques et spirituels des Jedi, qui sont originellement des personnages imaginaires issus des médias Star Wars ».*
Mais Ô bordel, comment en est-on arrivé à ce que ce monde parte en sucette à ce point-là ?
Chronique commise par jyhes le 03-05-2015
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Auteur : Reinhold MESSNER Editeur : Glénat Catégorie : Biographie, mémoires ISBN : 9782344006870 Edition 2015 - 382 pages - 19,99 € € | |
Sous un titre un brin aguicheur (et moins subtil que l’original en allemand), ce « sur-vivant » n’aurait-il toutefois pas un peu la trempe d’un Jedi ?
Ce récit d’une vie peut s’entendre comme la démonstration de l’importance (voire de l’existence) d’une certaine « conscience universelle », forme de résistance implicite et imparfaite à l’inéluctable déconfiture de l’humanité en cours…
MESSNER est une icône pour certain. Considérons-le davantage comme un « bienveillant ».
Car on palpe bien ici tout ce qui oppose le coinceur au spit, la liberté à l’aseptisé, la responsabilité à la soumission, l’autonomie à l’indépendance et toutes ces sortes de choses…
L’Homme est un rejeton du « wilderness ». Mais il a une appétence à vouloir se le cacher.
On peut vénérer aveuglément une figurine en résine d’un maitre Jedi.
On peut aussi agir chacun, dans son espace d’influence, comme tel, en toute métaphore, pour la cause de cette « naturalité », et de l’homo sapiens, visiteur de passage.
Ce bouquin est bon. Et je fais une pige de philo à deux balles si je veux.
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