Critique du livre Le scandale de l’agriculture folle.

Epicuriens, nous sommes, épicurien nous resterons. On s’extasie devant des paysages magnifiques et on salive devant des petits plats savoureux…On profite de la vie, on la croque à pleines dents. Malheureusement, il y a toujours le revers de la médaille, on use et abuse de Dame nature. On appauvrit la terre en puisant toutes ses ressources…On la salit, on la pollue…
Epicuriens que nous sommes, avec un grain de lucidité, nous la voyons se dégrader, la mine triste devant des petits plats à exhausteurs de goût, les nanoparticules sont passées par nous. Les petites bêtes de nos prairies, de nos rivières se font rares…  Epicuriens et écologistes nous le devenons…Les solutions existent, il faut simplement se donner les moyens de les appliquer… La prise de conscience collective est maintenant présente, il est important et urgent d’agir.

Chronique commise par jyhes le 11-08-2009

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : André Pochon

Editeur : Editions du Rocher

Catégorie : Coups de piolet et prises de bec

ISBN : 2147483647

Edition 2009 - 175 pages - 15 € €

C’est le livre d’un agriculteur engagé et autodidacte. Amoureux de la terre, depuis son enfance, il s’est battu pour rester près de cet élément et forcément se donne tous les moyens pour le préserver. Le constat  est alarmant, nous le connaissons : nous puisons toutes les richesses de la terre, on l’appauvrit, on essaie de « booster » nos cultures, un coup d’engrais par-ci, un peu de pesticides par-là. On en est même à oublier que nous avons de la bonne herbe pour nourrir nos animaux.
André Pochon fait l’inventaire des politiques agricoles qui se sont succédées et propose une alternative : une agriculture à HVE (haute valeur environnementale), il prouve par A+B qu’il est possible de produire en protégeant notre environnement et surtout d’assurer  un salaire décent aux agriculteurs. En terminant ce livre qui hume bon le trèfle blanc, on se pose la question récurrente : Pourquoi tous n’adhèrent  pas à cette politique ?
(Christelle)

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