Un Mensonge à l'Everest

Larzac, amour libre, mort blanche et Tibet sacré

Marie-Thérèse a bien juré « qu’j’ai jamais couché avec un garçon ».

Même si c’est mensonge, cela n’altère en rien sa vertu.

On peut ne pas dire la vérité tout en restant droit.

Tant que l’on regarde droit dans les yeux son âme, sans compromission…

C’est un peu le message de cet improbable roman, comme une forme contemporaine et décalée du « récit épique ».

Derrière la narration, par monts et vaux, se cache peut-être des maux qui valent ?

Déflorer les mécanismes de cette bonne écriture – peut-être dit autrement : les intentions militantes d’ASSELIN – serait vous priver de l’essentiel.

Alors restons sur le superflu. Résumé en 4^ème de couv’ : « une aventure inédite, philosophique [oui, vraiment !], émotionnelle, bien loin des [blablabla] ».

Le diable est dans le détail.

Et la sensibilité au détail fait la nique à la duperie.

Lisez, vous devriez comprendre (ou bien je n’en ai rien compris, car lu d’une traite 😉 ?

- Mais lecteur, j’vous jure.

- Dani, ne jurez pas !

[Jean-Michel ASSELIN - Glénat, 2022 - 216 pages - Chez tous les libraires, pour la modique somme de 19.95 € - Et s'il ne l'est pas (WTF, changez de libraire !) : code pour commander = 9782344050408]