Critique du livre L'Alpe n°46

Livres Beaux livres 9 nov. 2009

Message à l’intention de tous les Dupont et autres Durand du monde. Vous qui n’avez pas un patronyme aux consonances antéjurassiques voire post-cambrien ou qui obtenez 1 million d’occurrences en soumettant votre nom à Google, vénérez pendant 35 générations la valeur ajoutée de votre état civil. Loué soit l’anonymat, l’effet de masse, le vulgaris patronymus… Fidèle lecteur, écoute cette confession : jusqu’à tantôt, au regard des efforts que je dois fournir pour que l’hôtesse (brune) arrive à retranscrire mon nom sans erreur (pour une blonde, à deux lettres près, j’estime la mission réussie), j’ai cru naïvement être exempté des harcèlements des généalogogophiles, en l’absence d’homologue-homonyme. C’était sans compter une soi-disant « p’tite-p’tite-p’tite-p’tite-fillotte », quasi cousine par je ne sais qu’elle alliance certainement tombée dans un marais putride et récupérée par un improbable Gollum. Cette heumheum cousine s’est un jour plantée dans ma vie, pieds ancrés et bras en croix, pour tisser les liens des racines jusqu’au ciel, m’acculturer, me vanter sa gastronomie adipeuse et sa bagnole obèse, sa vie, son œuvre… A coté, « Harry, un ami qui vous veut du bien » passe pour un enfant de cœur. Ha oui, j’oubliais, cette cousine-que-j’ai, elle est euh, comment dire,… américaine. Oké, ça va, je sors (mais je jure que tout cela est vrai !)

Chronique commise par jyhes le 09-11-2009

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Collectif

Editeur : Glénat

Catégorie : Beaux livres

ISBN : 19767

Edition 2009 - 96 pages - 15 € €

Mea maxima culpa, ce « papier » arrive un peu à l’arrache, pour des raisons indépendantes de ma bonne volonté, forcément. En fait, ce numéro de notre Alpe-préféré a déboulé à la rédac il n’y a que quelques jours. A mettre probablement sur le compte du grand écart transatlantique, du décalage horaire ou de la surcharge pondérale de ma cousine d’Amérique (oups !). Parce que oui, non content de nous dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur les Alpes, de part et d’autre de l’arc éponyme, cette bande de joyeux drilles un peu barrés est pareillement capable de commettre un titre presque uniquement consacré aux expat’ de nos cimes européennes vers l’oncle Sam. Bien sûr, pour le dedans de ce perfect’Alpe, comme pour la recette du coca ou de la sauce du Big Mac, je vais me fendre d’un « ce sont ceux qui en parlent le plus qui en goutent le moins ». Mais vous le savez déjà, dans ce machin, comme dans le cochon ou le T-bone, le blues & le jazz, the Noze d’El Capitan, tout est bon ! Et le reste aussi. Un grand numéro de l’Alpe donc, qui fait un poil d’ombre à la Statue de la Liberté, dont l’acte de donation par la France, en 1884, fut signé par un certain Jules Ferry, déodatien de son état, donc vosgien…Manhattan, Saint-Dié-des-Vosges, Bercelonnette... Un petit pas pour eux, un grand pas pour l’Humanité. Mais déjà je m’égare. Foncez, c’est miam (si le numéro est encore en kiosque !)
Note pour le livreur : merci de nous envoyer le numéro de l’Alpe d’hiver avant les premières perce-neiges !

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