Critique du livre Chasseur d'aurores
A un moment où mon poil du menton ne grattait pas, certains « chasseurs » avaient caressé dans le bon sens du poil (justement) mes représentations d’ados sur l’optimisme qu'inspirait la condition humaine (à revoir de préférence avec un pichet de Côtes du Rhône et une Gitane maïs à portée de mains) :
« T’as le mauvais chasseur, c’est l’gars qu’a un fusil, il voit un truc qui bouge, beh il tire, alors que le bon chasseur, il voit un truc… beh il tire mais c’est pas pareil, c’est un bon chasseur… y a le viandard et le non-viandard ».
Oups, aïe et hips…
Chronique commise par jyhes le 18-10-2014
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Auteur : Jean LILENSTEN Editeur : La Martinière Catégorie : Au delà des sentiers battus ISBN : 9782732464602 Edition 2014 - 200 pages - 14,90 € € | |
On peut s’extasier devant une « galinette sandrée », voire combattre toute sa vie ceux qui les déciment.
Mais reconnaissons qu’admirer une cime au crépuscule écrase toute concurrence d’existence…
Un peu comme ces chasseurs d’aurores, qui quêtent le petit rien dans le grand tout.
Et c’est peut être tout l’enjeu de cet ouvrage. La précision du détail singulier dans cet infini universel.
Il suffit de lire des citations liminaires et le chapitre 17 sur la remarquable absence du sexe fort dans la cause astrale pour comprendre que ce bouquin ne laissera pas de marbre le chasseur onirique.
Petites pensées croustillantes extraites du cahier de vie simple et honnête d’un vulgaris astronomus.
Insolite et gouleyant.
