Critique du livre Montagne et liminalité

Livres Culture, Société 6 déc. 2018

Les théoriciens étudieront peut-être un jour la fonction « liminale » qu’arborer un gilet jaune engendre.

Le citoyen lambda qui s’en revêt fait fit, dans une certaine mesure, de l’appartenance à sa caste.

Car « liminalement » (je ponds les néologismes si je veux, d’avance merci), à l’occasion de ce temps rituel, il n’est plus le même.

Et puis, se dévêtant, il redevient lui, tout en restant partie prenante du mouvement.

La vache, si j’étais Jupiter, j’aurais la pétoche ;-)

Chronique commise par jyhes le 06-12-2018

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Marie-Christine FOURNY, Stéphane GAL

Editeur : Presses Universitaires de Grenoble

Catégorie : Théorie, pratique > Culture, Société

ISBN : 9782706142185

Edition 2018 - 252 pages - 24 € €

Pour faire simple, la liminalité, c’est quand l’autochtone décrète que son concitoyen - mais pas de la même vallée - s’appellera « un monchu ».

Où comment on est d’ici et l’on se reconnait comme tel, tout en considérant qu’il existe réellement une terra incognita de l’autre côté du col.

On l’aura compris, il est difficile de vulgariser le contenu un brin érudit de ce pavé.

Pour autant, sa lecture est fluide tout comme que les enseignements que l’on en retire !

On connaissait la difficulté à gouverner un pays aux 258 variétés de fromages.

Ce doit être encore plus complexe s’ils sont affinés dans 1000 et une vallées aux aspirations liminales.

Allez hop, dans la hotte, pour alimenter les discussions entre les huitres (vivre à la mer, les pauvres !) et le reblochon (oui mais de la Yaute ! ;-)

 

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