Critique du livre Cent heures de solitude
Lao-Tseu le bien-pensant murmurait ce tantôt : “Le sage ne rencontre pas de difficultés. Car il vit dans la conscience des difficultés. Et donc n'en souffre pas.”
Avec force d’écho – Churchill l’homme de bon-état, clamait : “Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté.
Chronique commise par jyhes le 12-03-2018
Auteur : Gaëlle CAVALIE Editeur : Guérin Catégorie : D'autres horizons, récits d'aventures... ISBN : 9782352212454 Edition 2017 - 190 pages - 6,99 € € |
Ce qui est passé à travers la caboche de Gaëlle se trouve peut-être au milieu de cela. L’opportunité de toiser une difficulté objective, à portée d’ascension, à franchir, pour grandir. Puis la conscience de la difficulté effective, supérieure, à laquelle il faudra bien survivre. En toute humilité.
Bref, une « simple » course alpine sans dead zone, crevasse dévorante et ni autre traumatisme rédhibitoire. Mais une « vraie » course tout de même. Qui engage et qui coute.
La force de l’ouvrage se situe probablement dans cette tension entre la proximité que l’on ressent avec l’auteure (on a tous vécu ces moments de petits-grands alpinistes aux grandes-petites ambitions) et la réalité du pas de travers ou de trop, ou de celui qui manque pour sortir…
Personne n’est fier après un retour à la case départ via la DZ du PGHM.
Mais Gaelle nous rappelle avec les bons mots que la montagne n’est pas une affaire fierté. C’est juste ce qui nous fait vivre…