La saga des Écrins

Dans un temps si loin que les #-2Vaintan ne peuvent pas connaitre, il était (encore) possible de poser un fourgon (à peine) aménagé aux abords de la DZ du PGHM.

Et de laisser son petiot en turbulette-moumoute face à l’hélico.

Le temps de faire une pétanque à l’ombre des pales.

Avec Dédé-de-la-crêperie, Rémy TURC et les robocop du PG.

Avant de partager un « poulet en basket » ou une fondue chinoise (WTF Rémy, on a bien rigolé quand t’as trouvé comment fonctionnaient les baguettes, y compris pour nous servir de ta marmotte).

On s’y serait presque marié en regardant la montagne se casser la gueule, lorsque l’orage fut venu…

J’y suis retourné y’a pas si longtemps.

Même au refuge du CAF, c’était mieux dans l’temps.

Merde, c’est nous qu’on vieillit ou c’est notre humanité occidentale qui déconne ?

Puisque cette pige est mémoire - ou ne sera pas - le gaillard LABANDE rappelle aux bons souvenirs des heumheum « journées culturelles » de la Bérarde. Près de la fontaine, avec CHAPOUTEAU & Cie, à refaire une partie de ce monde-là autour de sa « montagne [c’est] pointu ».

Et chacun de relater, qui une course, qui une chute, qui une réussite, qui une cuite…

Cette saga, réédition pertinente, est tout cela.

Avec les mots et la ma(t)nière, puisque l’auteur n’est pas à proprement un puceau du printemps.

Juste un foutre bon narrateur engagé.

Les Ecrins sont au wilderness ce que la Bérarde est à la liberté. Un truc auquel chacun aspire et pour lequel sa survie ne vaut que par notre engagement à ne rien céder à l’enfer que l’on nous promet !

CQFD.

(re)Lecture incontournable, donc.

[François LABANDE - GUERIN / PAULSEN, 2021 - 288 pages - Chez tous les libraires, pour la pas modique somme de 25.00 €, mais ça les vaut - Et s'il ne l'est pas (WTF, changez de libraire !) : code pour commander = 9782352213253]