Critique du livre J'entends battre le coeur de la Chine

En une seule phrase : "Les petites pierres font les grandes montagnes".

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Si un jour votre petiot vous annonce sans ciller qu'il deviendra "pompier-magicien", "policier-voyageur", voire "pâtissier-musicien"(*), n'ayez crainte… Rien d'impossible pour celui qui "vœux". Certains finissent (ou commencent !) "alpiniste-diplomate", c'est dire !

Chronique commise par jyhes le 04-05-2013

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Serge Koenig

Editeur : Glénat

Catégorie : Biographie, mémoires

ISBN : 9782723495318

Edition 2013 - 264 pages - 19,99 € €

 

Dire que le parcours de ce "Koenig" n'est pas rectiligne revient à considérer que la muraille de chine est un petit muret à chèvres du Larzac.

Alsacien, il usa ses peaux de phoques à la chaire de la chamoniarde ENSA, et caressa Chomolungma de ses vibram.  Il use maintenant de la parole pour caresser dans le bon sens du poil une partie des responsables locaux du Soleil levant.

Ce grand écart montagno-diplomatique n'est peut être pas si insolite qu'il y parait : les cimes n'apprennent-elles pas la décentration, l'humilité, la relativité ?…

C'est un peu l'enjeu de ce chouette bouquin : mettre en résonnance, en synergie le gigantisme centralisateur de l'état chinois et la capacité d'action de l'homme lilliputien, convaincu du bien-fondé de l'initiative individuelle.

Miam.

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* Véridique : souvenirs de belles paroles dans un passé d'instit'-éveilleur-d'âmes.

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