Critique du livre Courir de plaisir

J’avais chiné ce tantôt une drôle de pensée : « Une femme est comme votre ombre, courez après, elle vous fuit ; fuyez-la, elle vous court après ! ». Sauf qu’attention, au-delà de cette basse Mussetgynie,  un coureur de jupon peut toujours en cacher une autre. Une coureuse de (ultra) grand fond, voire de haut vol !

Trottino, ergo sum...

Chronique commise par jyhes le 01-09-2011

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Nathalie Lamoureux

Editeur : Guérin

Catégorie : Au delà des sentiers battus

ISBN : 9782352210511

Edition 2011 - 288 pages - 14 € €

Disons-le tout court, ce « Courir de plaisir » m’a tuer ! Addict à l’endorphine, je secoue à l’occasion mon hypophyse  sur ces bavantes « d’ultra-fondus », sans réussir à objectiver le pourquoi de la nécessité de pareille torture. Au-delà du shoot relevant purement de la chimie hormonale, et aussi bon soit-il, il y a autre chose, qui concerne autant l’esprit que le corps. Et in fine, c’est bien là toute réussite de ce titre, disons de cette délicieuse perle (de sueur) ! Dire par les mots comment ces maux sont futiles mais si fondamentalement utiles, nécessaires à l’équilibre…

C’est écrit avec la légèreté de celle qui découvre « l’esprit trail » un peu par hasard, quasi sur le tard, en toute simplicité, humilité, sans technicisme, ni élitisme, par l’entrée de ceux qui font l’activité plutôt que l’activité en soi.

Ca cause tout autant des introspections, des grands hauts et des sombres creux, des guiboles qui enroulent toutes seules alors que la tête est coupée, à l’image de la poule qui travers la basse-cour sans la sienne…

Bref, ça dit juste et fort combien ce petit monde d’aliens est finalement si simplement humain.

Courrons, courrons, il en restera toujours quelque chose…

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