Critique du livre Y'a pas que du sable dans le désert
Au moment où, dans la bande, nous commençons à mettre en branle la machine à rêver, peaufinant le prochain vagabondage estival, qui nous aspirera au rythme lilliputien du pédalier qui tourne vers l’infini et au-delà, il me revient en tête la fameuse maxime « à chacun son Everest ». Et, à bien la malaxer, j’en perçois toute la richesse, mais aussi l’impasse qu’elle suppose. Si le « vers où tendre » mérite toute notre attention, cela ne vaut qu’en se questionnant sur « comment s’y rendre »… Je ramasse les copies à la fin du désert !
Chronique commise par jyhes le 05-05-2011
Auteur : Moussa Ag Assarid & Natahlie Valera Gil Editeur : Presses de la Renaissance Catégorie : D'autres horizons, récits d'aventures... ISBN : 9782750905231 Edition 2011 - 228 pages - 17 € |
Moussa Ag Assarid est un peu le plus occidental des Touaregs. L’inverse réciproque est tout aussi vraie pour Nathalie Valera Gil… De quoi commettre un humble et émouvant récit à deux-fois-deux mains, oscillant entre classique récit de voyage, inspiration onirique et petit traité de société(s)… Cheminement de la tête par les jambes, un aller (pas si) simple France-Mali qui fait grandir. « Triste fin » et « instant Thé », deux points de vue pour un même cap. Ca donne assurément l’envie de retrouver des grains de sable dans les chaussures à la fin du voyage et quelques grains de folie dans le cœur. Il est des livres qui font l’effet d’une lessiveuse. De celui-ci, on en ressort moins blanc…
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Notons que 50% des droits d’auteurs sont reversés à l’association Caravane du Coeur pour soutenir l’éducation et la santé des nomades du Nord du Mali, ce qui ne gache rien…