Critique du livre Nanga Parbat

A dire vrai, lorsque je reviens d’une belle et bonne course, qu’elle fut humble et intime, ou de large rayonnement et riche de symboles, les premiers mots qui viennent aux lèvres, et souvent les derniers, en réponse à l’inévitable « alors, raconte ? », c’est souvent : « ouais, bonne magie ». Sauf que l’homme est animal social. Et merde, n’oublions jamais ça ! Alors vient obligatoirement le temps de recontextualiser  la bavante dans l’agora. Bruits de la bouche ou de la plume inévitables pour ne pas être considéré comme un simple bourru, un troll des montagnes juste bon à gravir les cimes en suant inutilement et en suçant des cailloux comme meilleur repas.
Ô bordel, que l’on nous laisse en paix parler aux rochers !

Chronique commise par jyhes le 10-02-2011

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Reinhold Messner

Editeur : Arthaud

Catégorie : D'autres horizons, récits d'aventures...

ISBN : 2147483647

Edition 2010 - 312 pages - 19 € 90 €

Lorsque l’on s’appelle Messner et que l’on vient taquiner en famille le respectable Nanga Parbat / Diamir le bien-nommé (un des 14 à +8000), en y laissant un bout (de la famille !), forcément, ça jase ! Et la polémique de se rependre en fiel, les langues de vipères de siffler sur toutes les têtes, le doute de s’immiscer dans chaque interstice et toutes ces sortes de « mauvaises magies », justement… Sauf que Messner n’est pas homme à tourner 7 fois son piolet avant d’écrire haut et fort tout le mal qu’il pense du mal que l’on pense de lui. Bref, coucher les mots, c’est bon pour tous les maux. Et ceux-là sont particulièrement remarquables !

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