Topo Pic de Rochebrune [Queyras-Alpes Cottiennes]

Minéral, c’est bien le terme qui marque la mémoire lors de cette randonnée… La casse des Oules, impressionnante combe anthracite, visible dès le col Perdu, donne le ton. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la combe opposée, la fameuse Casse Déserte a servi de terrain de jeu pour un surprenant record du monde de descente à skis sur cailloux ! Vous voilà prévenu ! Profitez des mélèzes sur la route de montée, car dès le col passé, c’est pierres, cailloux, roches, éboulis, blocs et falaises jusqu’à l’indigestion…On ne boudera toutefois pas son plaisir car cet environnement, au premier contact assez rude, offre une vue exceptionnelle, et un cadre sauvage « haute montagne » que peu de montagnes acceptent d’offrir au simple randonneur débrouillard. Attention toutefois à ne pas minimiser le sérieux du parcours, notamment dans les derniers passages, où les chutes de pierres sont fréquentes et où un faux pas serait « ennuyeux »…

Topo commis par jyhes, le 14-03-2005

Le beurre

Durée :

6 à 7 h

Dénivelé :

Mini : 2360 m Maxi : 3320 m Denivelé : 1150 m

Saison :

Pour y aller :

Le col d'Izoard (Briançon ou Guillestre) (05) :Briançon > Cervières > Le Laus > Col d'IzoardGuillestre > Arvieux > Col d'Izoard

Et hop, itinéraire routier !

Et hop, itinéraire routier !

L'argent du beurre

Itinéraire :

P au Col d'Izoard (2360 m). Remonter ENE jusqu’au col Perdu tout proche (2479 m). Redescendre un peu (le moins possible !) pour tirer plein E on longeant la crête des Oules (balisage rouge) dans un éboulis caractéristique (bonne trace). Avant le col des Portes, le chemin se redresse sensiblement. Slalom entre les blocs et pierres branlantes. Col à 2962 m. A partir de là, il faut garder le moral, « ça passe » malgré les apparences. Remonter E en suivant quelques cairns dans une pente sérieuse. Plusieurs passages possibles. Tous menant à au pied de la paroi sans qu’une faiblesse dans la verticalité n’apparaisse. Puis, vraiment le nez sur la roche, on trouve un couloir évident puis quelques éboulis qui mènent à une sorte de brèche/col (à droite un point de repère inévitable : « la fenêtre », une roche percée). On continue à gauche (N), donc à l’opposé de la « fenêtre » en escaladant quelques gros blocs faciles. Sommet maintenant visible. On l’attend par quelques ressauts en rochers fragiles et couloirs pourris, parfois inquiétants mais jamais infranchissables ! Poste radio, antenne et panneau solaire. Boite à biscuits d’un autre temps. Petits mots secrets…

Télécharger la trace GPS (GPX)

Et la crémière !

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