Critique du livre Jamais je ne serai français (j'aurai beau faire !)

Oui, je suis accroc à la « Dolomite way of life ». J’aime les flâneries dominicales dans les cossus villages de fond de vallée, où après la sacrosainte messe, chaque autochtone  déambule tout endimanché, justement, chinant trois tranches de mortadelle (oui les charcuteries sont ouvertes ce jour !), sifflant un petit verre de Lambrusco frais (oui, il y a une vie pétillante après le champ’), chargeant panier de victuailles, nappe à carreaux et cafetière à l’italienne dans la Fiat (oui, il y a d’autres machines que la berline allemande et le percolateur de Georges Clooney)… Et je n’oublie pas les pittoresques bivouacs rouges (oui, une cabane esseulée à 3000 mètres peut ne pas subir le funeste et habituel vandalisme du Valot !) et la minestrone des refuges CAI (oui, ce breuvage bénéficie d’un tarif « syndical » réglementé et uniformisé !). Bref, je suis accroc à ce dépaysement, si loin de mon quotidien, si proche pourtant…

Chronique commise par jyhes le 26-08-2010

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Mark Greenside

Catégorie : Au delà des sentiers battus

ISBN : 2147483647

Edition 2010 - 256 pages - 18 € €

Imaginez un amerloc en terre d’Armorique. Il ne cause ni la langue, ni la culture. Qu’importe, puisque que c’est comme la confiture, autant la goutter ! Même de l’autre coté de l’Atlantique, ce doit être comestible. Pire, l’affaire peut devenir diablement addictive… Comme le beurre du kouign-aman colle au dents, le nez de cette France, bien épicée, lui donne des vapeurs. Au point d’y poser valises et d’y acheter pierres.  La Bretagne, c’est un peu l’antithèse du Canada Dry. La prose de ce gaillard, c’est un peu l’antithèse de la langue de bois. Ponctuellement langue de vipère, mais sans intention de nuire. Comme celle qui macère dans l’eau de vie, cette lecture est fort gouleillante !

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