Critique du livre Ascension au pic de Néthou (Sommet culminant de la Maladetta en juillet 1842)

Le Mont perdu, le Mont maudit, la rivière sans fond, la rivière de la femme sans tête…Il y a des lieux entourés de mystère, qui exacerbent nos peurs. Les légendes autour de ces endroits mystiques alimentent fortement notre imaginaire et accroissent notre désir de vaincre cette nature hostile, inhumaine. Face à un massif imposant dont le sommet ne se dévoile qu’à de rares instants, les langues se délient, « tous ceux qui l’ont tenté, ne sont jamais revenus… », les parois abruptes, des glaciers infranchissables, cette montagne que l’on observe du coin de l’œil, on n’y touche pas, on en dit même que du bien, de peur de réveiller les démons qui y sommeillent. Les plus téméraires se rongent les freins, jusqu’au jour où,  une petite voix leur insuffle que tout sommet peut être conquis, et qu’avec un grain de prudence, une dose de savoir-faire et beaucoup de cierges brûlés à la chapelle du coin, vient enfin le moment de prouver qu’on est de « vrais » hommes et de démystifier  ces croyances d’un autre temps.

Chronique commise par jyhes le 29-11-2009