Topo sentier des roches // col de la schlucht [Vosges Granitiques ]

Topos Randonnée tranquille 3 nov. 2004

Qui n’a jamais foulé le « sentier des roches » ne pourra en aucun cas prétendre revendiquer un jour le statut de « Vosgespat’ » (prononcer [vochpat] ;-) et donc ainsi pouvoir sans honte (ab)user du verbe haut et fort dans toute ferme auberge, après la rando, en se gavant de tartes aux brimbelles et autres boissons houblonnées… Le sentier est étroit, parfois raide et escarpé, voir même peu fréquentable en hiver… Nous sommes ici dans les « hautes Vosges », Monsieur, s’il vous plait. Bien que visibles du Hohneck par « temps clair », comme disent les anciens, les Alpes n’en restent pas moins lointaines. Toutefois, on sent une forte influence géologique ne serait-ce que l’omniprésence du granit sur tout le long du parcours… On l’aura compris c’est LE parcours mythique du coin. Et ce n’est donc pas par hasard qu’il y a souvent foule, voire même pire les week-ends d’été ! Quand on saura en plus que l’on évolue non loin du fabuleux site de la Martinswand, la plus grande falaise de granit de l’est de la France, et que l’on apprendra qu’il est possible de terminer l’itinéraire par l’impressionnant « couloir Dagobert » qui sert souvent d’école de glace en hiver, alors on s’inclinera bien bas devant les panneaux du club vosgien au col de la Schlucht avant d’entreprendre cet inoubliable circuit…

Topo commis par jyhes, le 03-11-2004

Le beurre

Durée :

4 à 5 heures

Dénivelé :

Mini : 1138 m Maxi : 1306 m Denivelé : 600 m

Saison :

Pour y aller :

Gérardmer (88) :De gérardmer, accéder facilement au P du col de la Schlucht.

Et hop, itinéraire routier !

Et hop, itinéraire routier !

L'argent du beurre

Itinéraire :

Du col de la Schlucht, il n’y a qu’à se laisser porter par le balisage irréprochable du club Vosgien : D’abord des « rectangles bleus » jusqu’à la grande route forestière en pierres qui monte à Frankental. C’est la partie la plus ludique de l’itinéraire. Le sentier, très rocheux, est le plus souvent aérien, avec une vue splendide sur le versant alsacien. On trouvera entres autres de l’équipement métallique, par toujours franchement utile – mais c’est la triste rançon de la notoriété de l’itinéraire – des passages inédits comme la « boite aux lettres » des Krapenfels et autres réjouissances qu’on laissera chacun découvrir. L’ensemble est sans grand danger, sauf par grosse pluie où le rocher devient vraiment glissant. Arrivé à Frankental (vue imprenable sur le site d’escalade de la Martinswand), on peu soit suivre les « ronds jaunes » pour remonter les lacets qui aboutissent au col de Falimont, soit s’engager vers l’évident et néanmoins scabreux « couloir Dagobert ». On l’attendra très logiquement en contournant par la gauche la ferme auberge de Frankental : le couloir est alors bien marqué. Il suffit de remonter une prairie d’abord assez sèche puis franchement marécageuse pour trouver enfin le petit ruisseau qui descend du couloir tant convoité. A mi chemin, ce dernier fait un « Y ». Toutes les initiatives sont possibles : à gauche, on sera le plus souvent mouillé et l’on terminant en s’accrochant aux pieds de brimbelles salvateurs. A droite (certainement le plus simple), on finira le plus au sec dans les hautes herbes. Voire au milieu, pour les plus aventureux, mais avant ou bien après les floraisons car la végétation est ici vraiment luxuriante ! Dans tous les cas, l’usage des mains est souvent conseillé, parfois obligatoire… Au final, on se retrouvera tous sur la crête, que l’on remontera plein Nord par les « rectangles rouges » pour rejoindre tranquillement le col de la Schlucht…

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Et la crémière !

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