Critique du livre L'atlas essentiel (pour comprendre le monde,l’amour et les grandes catastrophes.)

Livres Hallucination 21 déc. 2008

Peut-être que, vous aussi, avez gouté à l’improbable vagabondage par le temps et l’espace dans l’Univers-itaire… Une expérience atypique, où s’entremêlent à l’infini deux activités fondamentales. D’abord, écouter, entassés par paquets de 1000, de grands sages grisonnants maniant une langue et distillant un contenu que seul Z-6PO pourrait comprendre complètement. Ensuite, ingurgiter, entassés par paquets de 10, de grands verres aux couleurs et contenus hallucinogènes et des disques de pâtes à la surface recouverte de trucs nommés pudiquement, et par abus de langage « aliments ». Bref, une sorte de période bénie des dieux où le capital santé en prend un coup et le capital intellectuel s’ébranle, vers le haut, ou vers le bas, c’est selon. Reste que c’est là qu’un jour j’ai entendu un de ces fameux sages susnommé (je cite et que personne ne se bidonne dans le fond) « savez-vous que le tout est dans le rien, et le rien est une question ». Oui, ça calme. Et le rapport avec le bouquin du jour ? Patience, accrochez-vous au GPS, j’enlève l’échelle (de la carte ;-) !

Chronique commise par jyhes le 21-12-2008

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Olivier Le Carrer

Editeur : Glénat

Catégorie : Hallucination

Edition 2008 - 128 pages - 39 € €

Les cartes se roulent, ça c’est sûr, mais est-ce qu’elles se fument ? Déjà rien qu’à se promener sur toutes celles de ce beau, grand, fort et intelligent livre donne le tournis. Les couleurs sont chatoyantes, les formes aguicheuses et le fond juste excellent. Imaginez une auberge espagnole, disons un panthéon de la cartographie, où chaque problème est énoncé, y trouve sa solution ou se termine par un nouveau problème. Cartes géantes pour saut de puces, cartes en cœur ou bien qui piquent. Un (Rhâââââ)Atlas complètement imprévu que l’Institut  de la Générosité Narrative aurait pu commettre. Bref, on lit pour apprendre, comprendre, se laisser surprendre, se bidonner aussi, un poil dans le registre de l’Alpe. Une véritable perle, un doux électron libre, comme ose en sortir ponctuellement Glénat. Ne boudez pas ce plaisir simple et rare !

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