Topo Le tour des Lacs du Val d'Arrens [Balaitous- Val d'Azun]
La vallée d’Azun est un paradis pour le randonneur. Pompeusement surnommée « L’eldorando » lors du premier festival de randonnée en 2005, il faut bien reconnaitre ce que petit bout du « Lavedan » a un cœur gros comme ça. Et entre VTT et rando, notre cœur balance d’ailleurs ! Pour tous les gouts, tous les âges et toutes les conditions physiques… Pour ce topo, pas vraiment une balade familiale. Mais plutôt un parcours corsé, varié et en boucle, avec des bons morceaux de HRP dedans. Attention, grosse bavante !
Topo commis par jyhes, le 21-07-2007
Le beurre
Durée :
7h30 à 9h00
Dénivelé :
Mini : 1398m Maxi : 2472m (Col d’Artouste) Denivelé : 1700m
Carte :
1647 OT
Saison :Eté
Pour y aller :
Arrens-Marsous (65) :Direction Lourdes / Argelès Gazost puis D 918, direction Val d’Azun, col d’Aubisque ou plus directement (mais route plus typée « montagne ») par Asson, Arthez d’Asson et col de Soulor par D 126. A Arrens, remonter S la D105 vers le barrage du Tech. La route se termine à l’ancienne maison du Parc (Centrale électrique au dessus). Le P est un poil en dessous, avant la dernière montée (1398 m). Panneaux indicateurs pour le refuge de Migouelou. Pylônes en bois.
L'argent du beurre
Itinéraire :
Du P (1398m), remonter globalement plein O le sentier vers le refuge et le lac Migouélou. Montée d’abord franche jusqu’au léger changement de cap vers 2000. Balisage discret mais suffisant. 2h30 Refuge. Repérer SO le col bien visible, à l’aplomb du pied du lac, complètement à l’opposé. Le rejoindre facilement en le longeant. Ne pas chercher à « raser » l’eau, main droite, mais garder un peu d’altitude en progressant par de gros blocs aisés (cairns). Lacets raides mais faciles avant le col. 3h30 Col (2472) Redescente facile par une bonne sente O, par les lacs de Carnau. Au retour de la végétation, le chemin s’oriente plein S pour rejoindre sans encombre le Lac d’Artouste. Nombreux vestiges de mines…. 4h30 Lac. Du pied du barrage, à l’opposé du snack du Palas, remonter plein E (pas d’indication) vers d’anciens soubassements jusqu’à buter sur une bouche de sortie d’eau (trou dans la roche, grille). Trouver immédiatement main gauche une sente cairnée qui rejoint les lacs de Batboucou. Bienvenue sur la HRP ! La carte IGN indique de longer par la gauche les lacs, essayez par la droite, c’est facile et bien cairné (gros blocs). Dans tous les cas, l’unique passage vers le col débute au bout du lac, et avec lui vos problèmes… Aucun cheminement évident. Remonter le vallon plein E à l’instinct, en attrapant ponctuellement des cairns, par des pentes herbeuses et des pierriers fuyants. Progression difficile, mais aucune possibilité d’erreur. 5h30, col (2469). La redescente n’est pas beaucoup plus aisée. L’attaque d’abord s’effectue par un couloir douteux ou rien ne tient vraiment (on peut l’éviter en remontant quelques mètres plein N au col, avant la descente donc pour trouver un couloir en herbe). Successions de blocs, de pierriers et de terre jusqu’au lac de BatBielh. Rien de bien glamour ! Une fois au ruisseau, le longer d’abord main gauche, puis main droite au plus simple (si l’on peut dire). Arrivée enfin au chemin du fond de vallée (1800) au pied d’une passerelle. On ne souhaite à personne de faire à l’opposé ce que l’on vient de subir. Si d’aventure, cela devait quand même être votre cas, l’attaque du col, à partir du chemin, se localise par la succession de 2 passerelles (1800). A la seconde, deux gros blocs mains droite et un cairn. Le col est visible. Bonne chance pour la suite. 6h30 Enfin le chemin donc. Retour facile par la Claou (joli coin de détente) puis le lac de Suyen. Cool. 7h30, ouf !
Attention !
Progression difficile aux abords du col de la Lie (montée ET descente). Longueur générale du parcours.
Et la crémière !
En faire... plus
On peut s’offrir en prime le pic de la Lie (non pratiqué). Copie d’un topo : « Du col de la Lie, il faut encore perdre une cinquantaine de mètres pour remonter sous la paroi du pic de la Lie en direction de la brèche de la Lie. Je rejoins directement la brèche occidentale, au pied du pic. Quelques cairns indiquent la voie, en particulier la vire en diagonale qui constitue le passage clef (II exposé). Sommet farouche (2673m), au centre de trois sauvages vallons à peine égayés par des lacs : Batboucou, Batbielh, Carnau. Retour à la brèche occidentale, à flanc O jusqu'à la brèche principale (2556m). »
