Critique du livre Alpes sauvages
Victor HUGO s’amusait à dire que « le solitaire est un diminutif du sauvage, accepté par la civilisation »…
A un moment de notre civilisation où les réseaux glaciaux esseulent davantage qu’ils ne socialisent, où l’égo exacerbé a mortellement étouffé un collectif idéalisé, n’est-il pas urgent d’éprouver la sauvage solitude pour mieux se retrouver, en soi et avec les autres ?
Chronique commise par jyhes le 29-11-2016
Auteur : Christel LECA / Biosphoto Editeur : Glénat Catégorie : Beaux livres ISBN : 9782344016831 Edition 2016 - 160 pages - 39,60 € € |
Le photographe a pour habitude de dompter le réel.
Pour une fois, des clichés délivrent naturellement l’insoumission des éléments.
Et en plus du poids des photos, s’il y a la légèreté de mots, alors n’est pas le sauvage celui que l’on croit !
Ce très grand beau livre n’est pas seulement grand et beau, il est aussi d’une certaine façon philosophique.
S’accorder collectivement, disons s’encorder, à reconnaitre que vivre l’expérience solitaire d’une forme de sauvagerie (alpine) des éléments est bonne pour tout, et pour tous.
Allez hop, livre-cadeau à s’(eg)offrir, ou en partage avec l’Autre, c’est selon…