Critique du livre Billebaude n°9 - L'ours

Livres Beaux livres 3 oct. 2016

« Chassez le naturiste, il revient au bungalow ». Oké, ça on savait.

Mais chasser en naturaliste, est-ce s’engager dans une certaine forme de « billebaude » ?

Chronique commise par jyhes le 03-10-2016

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Collectif

Editeur : Glénat

Catégorie : Beaux livres

ISBN : 9782344016725

Edition 2016 - 96 pages - 19,90 € €

Le p’tit monsieur de chez Glénat n’a pas son pareil pour dégainer des titres aussi improbables que gouleyants.

Si l’on a raté les 8 premiers opus de cette truculente « billebaude » (en langage vulgaire, comprendre « chasser en bordel »), gageons que l’on caressera la belle peau-couverture des suivants avant qu’elle ne soit vendue !

Voici donc un « mook » (concaténation, en patois boboïsant, de « magazine » et « book », sorte de livre esthétique où tout peut s’écrire, pourvu qu’on s’accroche au pinceau pendant que l’autre enlève l’échelle), soutenu par une fondation dite « Maison de la Chasse et de la Nature » (sic) où un simple titre (« l’ours ») suffit à susciter une rafale infinie de mots, sans finalement aucun maux pour la proie suscitée !

Bref, partons à la chasse de toutes les acceptions de l’ours, de la peluche à la parure, de l’animal à l’icône, par le corps vif et l’esprit serein. Amen.

 

Amène cet électron libre, et gardons à l’esprit qu’il vaut mieux ne pas vendre la peau de l’ours tant qu’on ne s’est pas entendu avec lui sur le prix de la vie.

Une perle rare, qui n’est évidemment pas sans rappeler la ligne éditoriale de l’Alpe.

Rompez, vous pouvez billebauder, en toute bienveillance, hein !

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