Critique du livre L'Alpe n°58 (Architectures et architectes)

Livres Beaux livres 12 sept. 2012

Dans les propos convenus d'altitude, disons dans les poivr(c)oseries de refuges, on a entedu toutes les déclinaisons possibles (plus ou moins maladroitement selon la dose de génépi déjà ingurgitée) autour du thème convenu : "C'est la montagne qui s'occupe du décor, l'homme n'a plus qu'à le compléter de la vie qui va avec"… Mais comme l'homme est un grand pervers, dès fois, il s'occupe aussi du décor ! 

Tu s'occupes de rien, l'architecte s'occupe de tout !

Chronique commise par jyhes le 12-09-2012

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Collectif

Editeur : Glénat

Catégorie : Beaux livres

ISBN : 19767

Edition 2012 - 100 pages - 15 € €

Un Alpe à l'architecture polymorphe donc, mais aux fondations toujours aussi solides. Une sorte de valse à trois temps, par tous les temps, les monts et les vaux…

D'abord pour (re)découvrir combien l'homme, petitun, sait jouer de la terre qui l'enracine. Petideux, que c'est dans les vieilles poutres que l'on fait les meilleurs toits. Petitrois, qu'il n'y que les imbéciles qui ne changent pas de refuge.

Ensuite, et certainement parce que les terrasses et les fenêtres des habitations des hauts sont de plus en plus grandes, on ouvrira grand les baies vitrées et les mirettes. Petitun sur le regard real-intimiste, mais sans voyeurisme de Doisneau-le-parigo. Petitdeux sur les starlettes en salopette et grosses* en cuir. Petitrois, sur le gibier, qui -sans rancune - n'est pas un plat qui se mange froid (sauf en cas de balle perdue, s'entend).

Bref, vous accorderez bien cette danse-ci à cet(te) Alpe-là.

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* Que l'on ne se méprenne pas et ne nous prête de mauvaises intentions : 

Grosses (n.f.pl.) : chaussures de montagne aux proportions et formes généreuses (5 kg/pied mini). "C'est une course facile, tu prends les baskets ou les grosses ?"

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