Critique du livre Manuel technique de spéléologie
Depuis que not’ rédac est basée dans le Haut-Bugey - qui est un peu aux galeries souterraines ce que DSK est au self-control libidinale, une incontournable référence – je rencontre régulièrement le vulgaris spéléolum, au détour d’une vire confidentielle ou à l’aplomb d’une radicale verticale. Au début, cette espèce m’inquiétait. Nonobstant le fait qu’à l’heure du Picon bière, elle s’affère à balayer les crottes de chamois à l’entrée de la cavité pour y préparer sa tanière nocturne, il faut bien reconnaitre que ces âmes grises aux relents d’ail n’ont rien de bien glamour. Sauf que depuis que j’ai accepté de partager une fois leur jambon-beurre-calcaire-sur-pain-dur, on est devenu ami-ami. Du coup, il m’arrive maintenant de penduler avec eux à l’apique d’un puits de 50m, suspendu à une plaquette douteuse, sur une corde qui l’est tout autant. Au fait, vous savez qu’en smiley, spéléo s’écrit : ~o(:-). Oui, je sais, ça n’améliore pas l’image, mais comme dit le proverbe, « l’essentiel est à l’intérieur ! ».
Chronique commise par jyhes le 08-10-2011
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Auteur : Collectif (Ecole française de spéléologie) Editeur : GAP ISBN : 9782900894200 Edition 2011 - 256 pages - 24 € | |
Les ouvrages pédagogiques de stabilisation technique sont trop rares pour qu’on en rate un seul. Si l’escalade et l’alpinisme ont leurs incontournables, régulièrement mis à jour (notamment chez Amphora ou Guérin), la noble activité de spéléo attendait cette nouvelle édition qui fait référence. Voici le mal réparé avec un peu de retard dans le timing. C’est toutefois pour la bonne cause, puisqu’un impressionnant travail de toilettage a été réalisé pour présenter ici les techniques les plus connues, qui font consensus. Du pratiquant éclairé jusqu’au candidat aux diplômes fédéraux, tout est dit, et plutôt bien dit : progression, équipement, sécurité, aucune impasse ni négligence, avec le double label EFS et FFS en garantie. Achat obligatoire pour se mettre à jour !
