Topo Pic de Gabedaille ou d'Espelunguere [Vallée d'Aspe]

Topos Randonnée tranquille 18 juil. 2005

Le Pic de Gabedaille, n’en a en fait guère que le nom. D’altitude modeste, c’est malgré tout le point culminant de cette partie de l’arête frontalière… En fait, ce parcours est plutôt un prétexte à mettre à l’épreuve votre sens de l’itinéraire. Il viendra chatouiller votre appétit de parcours aventure là où ça fait du bien. Ici, les sentiers sont peu marqués, voire souvent inexistants, et seuls quelques rares cairns viennent flatter votre ego, en vous rassurant sur vos qualités en orientation. Vous l’avez compris, boussole, alti et « pif » montagnard sont les bienvenus. A déconseiller fortement par brouillard, si l’on veut ne pas être en retard pour le repas du soir !

Topo commis par jyhes, le 18-07-2005

Le beurre

Durée :

5h

Dénivelé :

Mini : 1325 m Maxi : 2233 m Denivelé : 1000 m

Saison :

Pour y aller :

Urdos (64) :Vallée d’Aspe : Oloron St Marie > Accous > Urdos > Les Forges d’Abel > Pont de Thézy > Route forestière d’espélunguère (de viabilité douteuse) > Centrale électrique d’Estaens > P final (barrière)

L'argent du beurre

Itinéraire :

Du parking, suivre le petit sentier qui monte en lacets OSO, pour retrouver le balisage rouge et blanc de la Haute Route Pyrénéenne (HRP) qui remonte NO en shuntant les lacets de la piste (en fait, c’est celle que l’on a laissé au parking !). On la retrouvera finalement un peu au dessus, en s’orientant cette fois NNE jusqu’à l’ancien parking (on retrouve un vestige d’une vieille poubelle !). La piste fait alors place à une sente qui monte dans les bois en lacets. En sortie de forêt (1600m), on repère une bergerie plein N. Ne pas s’y rendre, mais suivre à nouveau une piste assez marquée qui suit rive gauche un ruisseau à généralement à sec en direction du col. Cette piste mène rapidement ONO à la cabane d’Atsout (1680m) et sa sympathique terrasse. La piste disparaît et quelques cairns vous guident vers le col inratable (2019m). Calme et solitude (Private joke : on trouve parfois un randonneur perdu armé d’une boussole et d’une carte, tirant plein S alors qu’il visant plein N; -) ! Bienvenue en Espagne sauvage (nombreux rapaces). Tirer plein S (petite mare) en longeant la crête mais sans la gravir, pour passer un premier pic, qui n’est pas encore le notre (d’autant que son altitude est moindre et que son ascension nous amènerait ensuite vers des pas d’escalades qui ne sont pas à l’ordre du jour !). Cet obstacle passé, on découvre notre humble Pic, au croisement de l’arête frontalière N-S et d’une autre arête versant espagnol E-O. Viser le petit col à l’E qui vous y mènera en posant éventuellement les mains. Cairn sommital. En regardant S, on découvre un vallon creusé par un ruisseau à sec qu’il est possible de suivre jusqu’au plat de l’Escale. C’est ce que proposent certains topos. Toutefois, si l’on souhaite donner un peu de piment (et surtout si l’on veut économiser ses guiboles et ses vibram en évitant la caillasse du lit à sec), on peut choisir de contourner ce vallon par la droite, donc plus en « profondeur » du coté espagnol, en trouvant le meilleur itinéraire dans les pentes herbeuses parfois raides et en trouvant les passages dans les sursauts rocheux (la dernière barre rocheuse vers 1720m peut donner un peu de fil à retordre. Ne pas chercher à « forcer ». Plusieurs passages faciles « passent » sans avoir à recourir à des pas d’escalade. Si cela ce corse, renoncer et chercher plus à droite ou plus à gauche. Nous faisons de la randonnée aujourd’hui !). Tous les chemins mènent finalement au plat de l’Escale, caractéristique, avec son cours d’eau et son chemin bien marqués. Vers 1650m, le ruisseau s’encaisse dans la roche. Le sentier passe rive droite pour passer la cassure rocheuse. Immédiatement après, traverser le ruisseau et l’abandonner pour filer plein E vers la frontière puis par des lacets boisés, descendre progressivement, sans quitter la sente bien marquée, pour trouver la bergerie d’Espelunguere (1420 m) puis la piste du départ.

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Et la crémière !

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