Critique du livre Le ski de rando (Débuter et se perfectionner)

J’ai passé toute l’année dernière chez l’habitant, dans un gîte douillet, dont le généreux taulier est à la formule à l’emporte-pièce, ce que le capitaine Haddock est à l’interjection bachi-bouzouesque. Gradé émérite et réserviste des vénérables chasseurs alpins, ce gaillard n’a pas son pareil pour s’esclaffer, les peaux de phoque aux pieds : « la sécurité prime sur la manœuvre » (et de se fendre d’une conversion aléatoire sur une pente verglacée qui l’est tout autant) ou « après l’effort, l’effort » (et d’aller scier un stère de bois ou pelleter un mètre cube de neige de retour d’une rando à skis). Y’a aucun doute, avec Capt’ain Jean, l’armée devait ressembler à une « jolie colonie de vacances » ! J’en suis d’autant plus convaincu que j’ai eu le privilège de faire ponctuellement la trace avec lui. « Tous les jours, je voudrais qu’ça r’commenhenhenhence, youkaïdi, kaïdi, kaïada »…

Chronique commise par jyhes le 07-09-2016