Topo Cascade de la Piscia di Gallu (lac de l'Ospédale) [Corse]
A proximité de la cascade, la mauvaise langue traduira « la Piscia di Gallu » par un approximatif « Pisse du coq », ou pire « Pisse du Gaulois » ! Bien mal lui en prendra car en fait, cela signifie simplement et tout naturellement en langue Corse « la Cascade du sapin ». Et ce n’est pas vraiment un hasard, puisque la forêt de l’Ospédale est renommée pour ses pins (et les incendies !). Pour bien apprécier ce site, il convient de s’y rendre en début ou en arrière saison (cette règle s’applique d’ailleurs plus ou moins d’une manière générale à toute la Corse), pour éviter les grosses chaleurs et les longues files des touristes-chenilles processionnaires. Cette promenade en saison décalée, si vous avez la chance d’effectuer l’itinéraire seul, vous donnera l’impression de vivre une « aventure », une « découverte », car le chemin (en fait une bonne piste forestière pour la première partie) ne laisse à aucun moment espérer trouver pareille merveille à proximité, la cascade ne dévoilant sa majesté que lorsque le promeneur arrive à ses pieds… Là, le nez dans les embruns, pour prendre toute la dimension de l’œuvre, il n’y a plus qu’à lever le front puis courber l’échine et recommencer encore, dans une sorte de salut respectueux en va et vient…
Topo commis par jyhes, le 20-05-2005
Le beurre
Durée :
1h15 (3 km AR !)
Dénivelé :
Mini : 816 m Maxi : 943 m Denivelé : insignifiant
Saison :
Pour y aller :
Porto Vecchio > L'Ospedale (2B) :Porto-Vecchio > L’Ospédale (D368 direction col de Bavella) > Lac de L’Ospédale > à 1 bon km à droite, parking sous les pins avec quelques paillotes. Pancartes pour le départ de la rando.
Matos :
Appareil photo AVEC grand angle !
L'argent du beurre
Itinéraire :
Tout au long du parcours, on trouve des cairns, parfois cimentés (!) avec le logo de la réserve naturelle. Du P, repérer les pancartes et partir par le bon sentier E qui retrouve ensuite une piste forestière sous les pins qui descend NNE. On arrive à un gué (pas de pont, utilisez les cailloux ou rafraîchissez vous les pieds !). Continuer toujours NNE, la piste remonte et la forêt d’éclaircit. On arrive à un grand plat dégagé. Un cairn semble inviter à descendre vers le torrent. C’est une bonne idée car le lieu est de toute beauté et les possibilités offertes aux photographes sont illimitées, mais le chemin réel ne descend pas en fait, mais longe la pente à l’horizontale en direction de gros blocs (dont un est troué de façon caractéristique). Photos ! On est alors à une sorte de col, ou de rupture de pente, car le sentier s’enfonce maintenant dans la forêt. On rase encore d’énormes blocs jusqu’à la fin de l’itinéraire officiel symbolisé par une grosse pancarte de mise en garde. La cascade est maintenant bien visible. Les plus vaillants continueront en descendant la petite sente sous les feuillus. Le chemin n’est jamais vraiment difficile, mais il est par contre très glissant. La chute n’est alors pas du tout bienvenue. D’autant que la fin d’itinéraire « bute » au pied de la cascade sur de gros blocs à l’aplomb de grandes vasques. Retour à l’identique.
Attention !
La dernière partie est vraiment glissante et la chute est à proscrire.
Et la crémière !
En faire... plus
On imagine mal que le torrent ne soit pas pratiqué en canoynning. Mais l’impressionnante chute d’eau suppose déjà une bonne maîtrise des techniques d’assurage en milieu aquatique !
