Critique du livre L'Alpe n°42 - Cochons et cochonnailles

Livres Beaux livres 11 sept. 2008

Oké, si « dans le cochon tout est bon* », alors « pour l’Alpe, tu vends ton âme, tu perds ton scalpe ! ». Et je fais des slogans racoleurs à deux balles quand je veux.
Au fait, vous connaissez celle du fou qui repeint son plafond et l’autre qui lui dit « accroche-toi au pinceau, j’enlève l’échelle ». Sur ce coup, c’est presque pareil : c’est l’histoire d’un rédac’ chef qui trace la (sinueuse) ligne éditoriale d’une revue et son adjointe de lui dire « accroche-toi au clavier, j’enlève le bureau, j’ai besoin d’une table à désosser »…

Chronique commise par jyhes le 11-09-2008

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Collectf

Editeur : Glénat

Catégorie : Beaux livres

Edition 2008 - 98 pages - 15 € €

On va encore me taxer de fricotterie  (de frit(p)onnerie ?) avec ces aliens de l’Alpe, mais quand même, avouons que tout ce qu’ils touchent se transforme en douce mélodie fourrée aux bons morceaux de second degrés qui ne se dit pas… On aurait pu croire qu’avec pareille thématique, il y avait là matière à s’y casser le groin ! Mais non, le grand écart, le funambulisme entre l’onirisme des lacs du précédent et le gras double de celui-ci s’effectuent sans dérapage sur le saindoux ni surcharge pondérale. Ton toujours atypique et articles bien déclinés (pour ne pas dire « léchés », forcément ;-).
Mention très spéciale pour le portfolio, portraits de bergers des hauts d’Helvétie, quasi extraterrestres, si terriblement humains. Impressionnant. Respect.
Un numéro qui aurait pu cailloter. Il est juste parfait. J’ignorais que les pieds paquets se fumaient. Mais franchement, ça doit être de la bonne !

Jyhes

(*sous titre du 42, excusez du peu : « à la quête du saint gras ». Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?)

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