Critique du livre L'appel de la steppe
En plantant dans la rocaille un piton ce tantôt, je me suis mis un gros pet sur l'index. En dehors du fait que cela procure une sensation absolument désagréable, tout en faisant rire la cordée aussi fort que j'ai pu hurler, ça a surtout donné un profil de bouddha à ce dit index. Celui-là même que je sollicite, avec son homologue droit, pour les missions de pigiste-chez-Montagne-Cool que j'ai. Du coup, avec un doigt tout boudiné qui déborde, c'est : fautes de frappes, clic droit, suggestions orthographiques et tout le fourbi habituel... Et lorsque j'ai tapé « va&écaqnces », le correcteur, un brin espiègle, a suggéré « vaquant », et « vaquer »... Et là, tout de suite, ça m'a parlé. [*]
Chronique commise par jyhes le 04-07-2008
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Auteur : A. de Changy & C. Antomarchi-Lamé Editeur : Presses de la Renaissance Catégorie : D'autres horizons, récits d'aventures... Edition 2008 - 324 pages - 19 € 80 € | |
C'est une histoire où l'on a le temps. Le temps de profiter du temps qui passe, qui dure, qu'il fait, qui se raconte, qui se rencontre... Et justement, c'est un peu la clef de cette aventure. S'ouvrir à toutes les rencontres, prévues, pressenties ou improbables.
Et prendre le temps de les vivre pleinement chacune. Encore et toujours... De la Turquie jusqu'en Mongolie, zigzaguer, louvoyer par de larges méandres... Calmement, sereinement, avec de la clairvoyance aussi, et de la nonchalance parfois... Un peu à l'image-clin-d'oeil de ce fonctionnaire iranien... Way of live...
Ne dites jamais à ce couple bienheureux "Venez passer l'hiver chez moi si vous voulez", ils seraient capables de rester l'année entière avec vous !
Un récit d'aventure vraiment atypique et vivifiant. Miam !
[*] Note au lecteur bienveillant qui s’use à lire les inutiles chapeaux des articles, divagation et bulle de liberté du chroniqueur. Comme partout maintenant, l'espace est compté et le nombre de signes contrôlé. Et à l’image de mon index, je déborde souvent. Mais une fois n’est pas coutume, je voudrais parler ici de ma vie : « je suis né dans la sympathique bourgade de… », nan je déconne revenez ! Une seule petite pensée, quand même : lorsque j’ai refermé ce bouquin-voyage, j’ai immédiatement ouvert cet autre, pour la seconde fois. Pour faire simple, tous les oppose. Et tout les relie aussi. Une histoire de vacances. Laisser un espace-lieu vaquant. Et vaquer à ses rêves. Et les rendre vrais...
