Critique du livre Yosemite, Camp 4

Ne laisser aucun espace vierge sur notre belle planète, nous aimons maîtriser, dompter tous ces édifices naturels, les plus hauts, les plus beaux, les plus inaccessibles, tous les plus...
Les « big  wall » dans les Yosémites font partie de ces paysages grandioses, un gigantisme presque inhumain. Ces parois mythiques, El Capitan ou Lost Arrow, flirtent avec les 90°, hantent les esprits des grimpeurs de tous les temps.

Chronique commise par jyhes le 04-07-2008

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Steve Roper

Editeur : Guérin

Catégorie : Au delà des sentiers battus

Edition 2008 - 420 pages - 15 € €

Au camp 4, se retrouvent des bandes de grimpeurs acharnés, prêts à défier cette verticalité, peu de grattons, pas de fissures, pas de gros bras non plus, tout est dans la finesse et dans la tête...Ce sont des grimpeurs à part entière, coupés du monde, se nourrissant de fruits secs et d'eau, une idée fixe : ouvrir des « premières », leur terrain de jeu est vaste.
Steve Roper nous fait découvrir ces générations qui se sont succédées à s'user les doigts sur ces murs lisses, des années d’après-guerre jusqu'à l'âge d'or.
Ce livre a été célébré comme le « grand classique de l'escalade » en Grande-Bretagne et en Amérique. Laissons-nous baigner dans cette ambiance particulière des camps de base, version beatnik...

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