Critique du livre L'Homme qui jouait avec le feu

Vous aussi, votre boiter numérique a la banane, dès que vous lui proposez de ramener de votre course un chouette couchant sur la cime grimpée la veille, un délicieux contre-jour rebondissant sur le miroir glaciaire, une marmotte intrépide venant gober une pâte de fruits dans votre main (attention, c'est interdit !), et pourquoi pas quelques clichés de vos exploits au refuge, hier soir, oups... Et bien, oubliez tous ces plaisirs simples d'épicuriens, aujourd'hui on vous propose de faire ruisseler de chaleur votre APN. Ca détend les obturateurs et c'est bon pour la ligne !

Chronique commise par jyhes le 12-04-2008

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Patrick Barois

Editeur : Presses de la Renaissance

Catégorie : Au delà des sentiers battus

Edition 2008 - 348 pages - 21 € €


Patrick Barois a le profil atypique du « self made man ». Dans les volcans, ce gaillard est assurément tombé dedans tout petit. Et ça l'a rôti ! Même si c'est une image, tout est dit... La passion est là, et rien n'y pourra changer. Du coup, tout le récit s'en ressent :  au delà des compétences scientifiques réelles (l'auteur a commis plusieurs livres et sévit dans d’innombrables conférences sur le sujet), le désir permanent de faire partager cette attirance, ce respect pour ses « Montagnes qui fument »... La thématique est improbable - vous pensez ! Tutoyer ces enfers de chaleurs et de souffres et y prendre du plaisir comme on en prendrait en parcourant l'Ailefroide - mais le ton reste à l'identique des grands récits d'aventures. Sensible, vulgarisateur, jamais élitiste. La sauce (disons la lave ;-) prend vite et bien. Une bonne surprise…
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Nous souhaitons nous excuser auprès de vous, lecteurs. Nous avons en permanence le souhait de coller à l'actu littéraire. Ce titre est déjà disponible en librairie depuis avril 2008. L'éditeur nous l'a transmis dans les temps, la bourde vient de l'interne (pour faire simple, le bouquin est tombé dans le bac « lu » sans passer par la case « à lire »). Le fautif a bien évidemment été privé de sommets pendant un mois, et pire, de tireuse à bière aussi. C'est qu'on ne rigole pas ici avec le Service au Lecteur !

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