Critique du livre Les couleurs du paradis perdu

On pourra difficilement oublier, ou disons mieux, on se souviendra toujours – et notamment au regard des multiples actualités moroses – des « couleurs uni(versell)es » de Benetton (1)…

A un moment où le Marine, voire le noir du bruit des bottes, peuvent s’entendre comme une couleur refuge, il est bon de se reconnaitre dans celles de l’arc en ciel !

Chronique commise par jyhes le 12-05-2017

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Nicolas CRISPINI

Editeur : Slatkine

Catégorie : Histoire & patrimoine

ISBN : 9782832107836

Edition 2016 - 176 pages - 45 € €

Lorsqu’un ouvrage du p’tit Monsieur de chez Slatkine débarque à la rédac’, c’est toujours le même plaisir impatient de feuilleter l’insolente liberté éditoriale suisse !

Ici, on cause des couleurs d’un certain paradis perdu. Celui où il fai(sai)t simplement bon vivre, en arborant une forme de « venez comme vous êtes » (2) !

Bref, à l’heure où la mondialisation exacerbe le nationalisme tout en prônant l’uniformité grise, dégustons sans nostalgie, mais avec une certaine déf(i)e(a)nse, ces déclinaisons hautes en couleurs d’une vie rude mais vraie.

Personne ne sait de quoi sera fait le paradis, mais si c’est aussi nuancé que cela, alors chacun pourra y trouver sa place ;-)

 

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(1) Les publicités Benetton vont-elles trop loin?

(2) L’Américanisation engendre-t-elle une homogénéisation culturelle ?

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