Critique du livre Au bout de la corde, la vie, la mort

Livres Littérature, romans 25 févr. 2015

Je cite parfois l’incertaine ascension du « Truc-Much Ouest III » commise par l’impertinent Pierre CHAPOUTOT (qui regarde maintenant par le dessus, les cimes et nos calvities de mortels).

Dans cet article, il y avait tout ce qui donne sens au vulgaris grimpeur. La futilité de l’acte, la disproportion entre l’engagement qu’induit une belle et grande course et l’absolue nullité du retour sur investissement.

Oui, on peut engager (une part) de sa vie sur une ascension, sans autre raison ni enjeu que de gravir cette montagne simplement parce qu’elle est là !

C’est à la fois déraisonnable. Mais n’est-ce pas aussi ce qui consolide la raison ?

Chronique commise par jyhes le 25-02-2015

Couverture du livre4eme de couverture du livre

Auteur : Stefan CIESLAR

Editeur : Glénat

Catégorie : Littérature, romans

ISBN : 9782344006108

Edition 2015 - 168 pages - 15,95 € €

Ce CIESLAR est ainsi fait de ce bois tendre et dur, doux et rugueux, dont quelques alpinistes sont encore taillés.

Le problème, comme disait mon grand-père, c’est qu’on reconnait un bon montagnard à son âge…

Pourtant ce gaillard est assurément bon. Dans l’acception « altruiste » s’entend. Cela ruisselle dans ce recueil de nouvelles.

Certes, ce n’est pas du SAUVY, mais l’on comprend bien qu’au-delà de la maxime éculée « la montagne, ça vous gagne », quand même taquiner les sommets, c’est aussi un moyen d’exister…

Un bon petit bouquin sur les Hauts, bienvenu en cette trêve hivernale des éditeurs.

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