Topo La vire du Rocher des Heures [Diois]
Les vires du Vercors… Voici bien un sujet de rêverie inépuisable ! Qui n’a pas, en longeant ces falaises si caractéristiques du lien tenté de suivre du regard une hypothétique ligne de faiblesse dans la verticalité, en se disant, là sûr que ça passe… Le Vercors, l’histoire l’a bien assez démontré, n’est pas rompt à livrer ses secrets facilement. Repérer une vire. Trouver son éventuel point d’accès. Imaginer un itinéraire puis une possible sortie. Tenter une première approche. Echouer pour mieux réajuster… Les causeries avec les autochtones lèveront quelques voiles (même si des zones d’ombres, visiblement laissées volontairement, subsisteront toujours) croisées avec la lectures des rares topos existants (à noter la parution récente de « Chartreuse, Vercors – Les randonnées du vertige » par l’inévitable Sombardier, chez Glénat comme d’habitude) donneront bien assez de grains à moudre pour l’esprit de cabri qui vit en chacun de nous. Et justement (notez la transition !), il est impressionnant de remarquer combien ces quadrupèdes ont colonisé, avec une facilité qui frise la provocation, ces vertigineux sentiers qui donnent tant de fils à retordre au randonneur…
Topo commis par jyhes, le 10-11-2004
Le beurre
Durée :
6 heures (en plus le temps ne semble plus avancer sur le plateau !)
Dénivelé :
Mini : 1030 m Maxi : 1700 Denivelé : 670 m
Carte :
Top 25 3237 OT
Saison :
Pour y aller :
DIE (26) :De Die, D 742 (camping fléché) jusqu'à Royeme > Les Planeaux. suivre la route jusqu'au terminus (route caillouteuse après un petit col. Maison forestière). Le départ se fait avant que la route ne redescende vers la maison forestière (balisage vers "balcons du glandasse")
L'argent du beurre
Itinéraire :
Trouver donc le balisage qui indique « balcons du Gandasse ». Ce chemin fait plusieurs changements de cap dans une forêt épaisse ensuivant toutefois globalement SO. On passe alors le pas de la Pillouse (attention, nouveau chemin suite a d’importants éboulements) caractéristique (chemin taillé dans le rocher puis petit col) Ne pas manquer un croisement évident où l’on prend à gauche (après avoir descendu) une sente qui monte très raide (cairn) vers le col de Bachassons. Après avoir buté sur la falaise sommitale on la longe un temps avant de trouver le col. Bienvenu dans le désertique plateau du Vercors… Redescendre vers la ferme de Bachassons et poursuivre la piste 4x4 qui mène au croisement vers le GR 91/93. Le prendre par la droite. Un autre croisement invite à laisser le GR93 pour suivre à droite le GR 91 qui remonte très logiquement un vallon. De la ferme jusqu’ici, il serait tentant de couper plein nord au plus court. C’est une bien mauvaise idée. Les lapiaz (dépressions caractéristiques du plateau) et autres amas de blocs vous rappelleront que ce genre d’initiative n’est pas la bienvenue ici ! Au bout du vallon, on trouve une brèche très facile qui permet de prendre pied sur la vire proprement dite (à l’aplomb du rocher de Bourez). La sente est bien marqué et on trouve des fagots sensés renvoyer le bétail vers des chemins plus hospitaliers. Suivre le sentier jusqu’à son terme (face au pas de Peyrole). Au terminbus, on regrette déjà de ne pas avoir emporté la corde est quelques coinceurs et friends pour voir quand même si « des fois ça passerait pas »… Retour à l’identique jusqu’au carrefour ou l’on retrouve la piste de la ferme de Bachassons. Pour varier, on peut continuer le GR 93 plein N jusqu’à la tête du Pison (col) puis redescendre la foret (globalement O) en passant devant une cabane de l’ONF (ouverte et accueillante !). On rejoint la route puis à gauche le petit col et le parking du départ.
