Critique du livre L'Alpe n° 67 (A bout du fil)
On a bien compris que la vie peut ne tenir qu’un à trait, et que la pointe qui le trace et plus fragile que la pointe qui la reprend. L’Histoire ne dit pas forcément celle qui fait le plus mal…
A un moment où l’on (re)découvre que la Liberté est soluble dans l’ignorance tout autant que dans l’oubli, rappelons quand même que l’on n’est esclave que des liens que l’on se donne, ou que l’on accepte.
Mais qu’importe, ces gros câbles-là sont aussi, pour partie, garants de cette frêle liberté-ci, si…
Chronique commise par jyhes le 15-01-2015
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Auteur : Collectif Editeur : Glénat Catégorie : Beaux livres ISBN : 19767 Edition 2015 - 100 pages - 18 € € | |
… Si l’on est attentif à ce qu’est la liberté, ou l’asservissement !
Car ces câbles n’ont pas tous été tendus à proprement parler pour quelques altruismes naïfs.
C’est dit dès le début : le câble est d’abord économique (à défaut d’être écologique) ! Pour conquérir les marchés, raccourcir les circuits de distribution, encaisser la dîme…
Mais il est aussi et surtout phallique : celui qui aura le plus long, qui ira le plus haut…
Voire démocratique : permettre à tous d’accéder à ce qui fut l’apanage de quelques puissants…
Au fait, réchauffement climatique et bilan carbone obligent, il parait que c’est mal pour les petites (bites) communes de croire encore au câble, si l’on demeure en dessous de 2000m…
Qu’importe le fil, pourvu que l’on soit libre de s’y tenir en funambule !
Et dans ce registre, l'Alpe excelle, comme d'hab'.
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Photo à droite de la couv' : "Les ouvriers sur le téléphérique de service entre le Col du Midi et le laboratoire des Cosmiques." (DR, coll. J-M Malherbe)
